Le forum(αγορα ύδραυλις) |
"encoches d'accord en forme de trou de serrure "
samedi 1 novembre 2003 20:05:19
Re: "encoches d'accord en forme de trou de serrure "
samedi 1 novembre 2003 20:18:09
Re: "encoches d'accord en forme de trou de serrure "
samedi 1 novembre 2003 20:26:29
Re: "encoches d'accord en forme de trou de serrure "
samedi 1 novembre 2003 20:23:49 Je viens de regarder l'inventaire des orgues de Moselle, pour revoir précisément Moyeuvre. Les entailles de timbre n'ont cette forme caractéristique que sur la Voix céleste.
Or ce jeu sonne de manière beaucoup plus douce qu'une gambe "normale", indépendamment du "volume". Le timbre est moins tranchant en fait. Il faudrait avoir l'avis d'un expert...
M. le Webmaster?
Re: "encoches d'accord en forme de trou de serrure "
samedi 1 novembre 2003 20:40:42 Je fait référence à cette technique que je connaissais depuis quelques années déja, mais dont je ne savais pas qu'elle était d'origine Suisse !
En effet, en Alsace, TOUS les orgues des Rinckenbach Martin possèdent cette particularité ! finalement c'est normal, vu qu'il a fait la moitié de son apprentissage chez Haas à Lucerne. Cependant, ayant remarqué la chose alors que j'étais encore plus néophyte qu'aujourd'hui je ne pourrais pas vous dire à quelle famille de jeux elle est appliquée chez Martin Rinckenbach, ni si son fils Joseph a réutilisé cette technique.
Ce que je constate chez les gambes des 2 Rinckenbahc, c'est qu'elle ont une esthétique sonore allemande : elles scient l'acoustique en deux et ne font pas dans la dentelle, sans pour être autant vulgairement harmonisées. Il faut dire que les flûtes et les anches Rinckenbach sont tellement Cavaillé-collesque (normal, il a fini son apprentissage chez lui) que c'est des fois dur d'entendre des gambes ou des principaux qui vraiment différents de chez ACC, sans pour autant être désagréables à l'écoute (d'ailleurs, en tant que gambe "à l'allemande", elles ont l'immense avantage de pouvoir immiter d'une manière réellement flagrante le son du basson-hautbois, surtout quand ce jeux est absent, ce qui est souvent le cas dans la multitudes de petits deux claviers que Martin a laissé à la postérité et qui sont encore énormément dans leur état d'origine !) (le patrimoine 19°, ne serait ce que grâce à M Rinckenbach est d'une richesse en Alsace, de quoi passer des mois à découvrir de nouveaux délices...).
Bref, les voix céleste de Rinckenbach ne sont pas plus douce qu'une gambe normale (en tout cas de sonorité, il est évident qu'elles plus faible par contre).
Ce matin j'ai découvert un site consacré à l'orgue Martin Rinckenbach de Werentzhouse (1889) : [perso.wanadoo.fr]
Il y a de très bonnes photos des anches et de la mécanique, malheureusement pas de ce que nous parlons, mais le site vaut le détour.
Re: "encoches d'accord en forme de trou de serrure "
samedi 1 novembre 2003 20:29:26
Re: "encoches d'accord en forme de trou de serrure "
samedi 1 novembre 2003 20:42:26
Re: "encoches d'accord en forme de trou de serrure "
samedi 1 novembre 2003 20:54:14
Coucou le voilà !
samedi 1 novembre 2003 21:08:04
Re: Coucou le voilà !
samedi 1 novembre 2003 21:22:28
Re: Coucou le voilà !
lundi 3 novembre 2003 14:09:14
Re: Coucou le voilà !
lundi 3 novembre 2003 14:13:10
Re: Coucou le voilà !
lundi 3 novembre 2003 14:58:42
Re: Coucou le voilà !
lundi 3 novembre 2003 21:23:58
Re: Coucou le voilà !
lundi 3 novembre 2003 21:32:14
Re: Coucou le voilà !
lundi 3 novembre 2003 22:14:36
Longwy
lundi 3 novembre 2003 23:04:28 Gomrée n’a pas touché grand chose (un chouilla de composition pour faire néo-machin) et Georgel revendique sur un bout de planche avoir réussi à faire marcher l’engin, ce qui, à l’étude de la bête semble s’avérer réel... No comment pour les connaisseurs... Dans le cahier des charges de restauration (document public), Christian Lutz résume à mon sens assez bien la situation :
« L'orgue actuel est un ouvrage neuf de François Didier, posé en 1927. La maison Didier, longtemps établie à Epinal, compta parmi les manufactures les plus brillantes de la fin du XIXe siècle. Mais comme souvent dans les entreprises familiales, où la troisième ou la, quatrième génération dilapide les acquis des premières générations, François Didier ne fut pas capable de maintenir sa manufacture au niveau d'avant la Première Guerre mondiale, ce qui le conduisit à une faillite en 1930. De fait, son orgue de Longwy ne donna d'emblée pas satisfaction et dès l'inauguration du dimanche des Rameaux 1927, par Louis Thirion, professeur au conservatoire de Nancy et titulaire de l'église Saint-Léon de cette même ville, les critiques ne manquèrent pas de pleuvoir sur cette réalisation. La maison Jaquot, de Rambervillers, fut finalement chargée de mettre l'instrument en bon état. Elle envoya son employé Louis Georgel à Longwy et celui-ci semble avoir rendu l'orgue en état de jeu. »
Alors, si vous passez nous voir à Longwy, sachez que :
1) les gens y sont particulièrement sympathiques,
2) il ne faut peut-être pas s’attendre à un Cavaillé ou un Silbermann (euphémisme),
3) besogneux d’entre les besogneux, nous aurons, je crois, fait tout ce qui est en notre pouvoir pour vous rendre, Madame, Monsieur, les choses un tout petit peu plus acceptables.
Bref, je crois que Jean-Baptiste ne me contredira pas en disant ici que c’est le genre d’instrument qui apprend au facteur l’humilité tant il est difficile de se trouver satisfait de son propre travail, même étant entendu qu’il s’agit là d’une restauration...
Mais à l’impossible, qui est tenu ?
Re: Longwy
lundi 3 novembre 2003 23:28:44 Seuls les utilisateurs enregistrés peuvent poster des messages dans ce forum.
Ce forum sans publicité est rendu possible grâce à Phorum.